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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Davy Crockett

Publié le 23 Novembre 2008 par Davy in *famille*

Salut la compagnie !

Vous m'excuserez d'être bref, mais je viens de rentrer de Washington, et j'aimerais profiter un peu de ma famille.

Ma pauvre Elisabeth... elle a du mérite de m'accueillr avec toujours autant d'entrain. Je dois dire que j'ai eu de la chance, Polly était aussi patiente avec mes absences. Maintenant qu'elle n'est plus là, je regrette de l'avoir laissée seule si souvent, surtout qu'elle était si jeune pour s'occuper de nos petits.

C'est vrai, je ne suis pas souvent à la maison. Je suis un vrai pigeon voyageur, et je saute sur toutes les occasions pour partir sur les route. Non, il ne faut pas croire, je me sens bien au ranch, quand j'y suis. Mais l'aventure, coucher dehors dans la forêt, participer à la construction de mon pays... comment pourrais-je résister à tout ça ?

Et ma famille dans l'histoire ? Eh bien, que répondre ? Bien sûr qu'elle me manque, qu'à chaque fois que je rentre je me demande comment j'ai pu rester aussi longtemps loin d'elle. Mais il n'y a rien à faire, au bout de quelques semaines, j'ai de nouveau des fourmis dans les jambes, besoin du grand air, du danger, de découvrir d'autres endroits, d'autres personnes...

Pour me dédouaner, je vais dire que les miens n'ont jamais été abandonnés, que les hommes ont toujours été là pour les entourer, et pallier à mes manques. Ma foi, c'est ainsi, je ne suis pas un bon père de famille, ni un bon époux, mais même si je ne suis pas souvent auprès d'eux, j'aime ma femme et mes enfants, et je suis très fier d'eux !

Voilà, ceci étant dit, qu'est-ce que je pourrais ajouter ?

Il en a fait du chemin en 30 ans, le petit Ecureuil Blanc qui avait eu l'honneur d'apprendre à Steve Austin à charger un fusil ! Qui aurait prédit que l'analphabète que j'étais deviendrait député au Capitole ? Que mes deux femmes me donneraient en tout 6 enfants, John, Bill, Margaret, Robert, Rebecca et Mathilda, sans compter Georges et Margaret Patton, les premiers enfants d'Elisabeth ?

Si j'ai des regrets ? Bien sûr, comme tout le monde !

J'aimerais pouvoir me dédoubler... non me tripler. Pour rester ici, dans ma maison construite de nos mains avant mon mariage d'avec Polly, à quelques mètres du ranch ; pour aller siéger à Washington, au milieu de ces députés guindés que je m'amuse à provoquer ; et aussi pour accompagner mon ami Wata, mon frère de sang, celui qui m'a tout appris concernant son peuple, dans sa lutte pour la survie de la tribu dont il est le chef respecté... Et tiens, pourquoi pas faire un Davy de plus, pour rester à la Croix-Bleue et profiter pleinement de toutes ses merveilles.

Si je pense à la mort ? Si j'ai essayé de savoir si mes modestes actions ont été d'une quelconque utilité dans les causes que j'ai défendues ?

Non. Personne ne parle de ça, et on n'y pense pas quand on est au XXe siècle. Ces quelques voyages là-bas sont trop courts pour se pourrir la vie à s'inquiéter de ce qui va nous arriver. De toutes façons, il faudra bien mourir un jour, et j'espère que ça arrivera rapidement, d'un coup de fusil ou d'une flèche en plein coeur... Surtout pas dans un lit, après des mois d'agonie...

Quant à la célébrité... Je suis déjà bien trop connu ici, j'ai pas besoin de plus...

Mais je parle, je parle, moi qui pensais ne pas faire long. Allez, je vous quitte, Elisabeth est là, avec son beau sourire, son regard doux, et elle attend patiemment que j'aie fini pour m'avoir tout à elle. Vous permettez, non ?

Oh j'y pense, j'allais oublier. Au fond de mon sac, j'ai un dessin fait par un parlementaire pendant une de mes intervention au Capitole... Davy Crockett en pleine action ! Allez, viens mon Elisabeth, on va laisser un autre se débrouiller avec ça...

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V
d'accord je passerais un coup de syphon (là pour comprendre va falloir aller lire mon blog !)<br /> allez bises et à bientôôôôôôt la soucoupe part sans moi
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V
cette fois j'ai fait exprès j'avais envie de me vider la tête alors j'ai pris la direction de chez vous là au moins je sais que pendant une petit moment je peux débrancher deux trois fils de mon pauvre cerveau. Oui vous ne savez pas ça barde là bas chez moi !.... si,si je veux que nos députés disent excusaient nous Mesdame et ben je ne savais pas que cela allez bouffer tout mon temps ........<br /> vous comprenez rien ben vous irez voir moi je ne suis pas venue pour vous en parlez.<br /> un pigeon, sur les routes ! mais vous n'y pensez pas avec la circulation et puis vous conduisez sans permis oui c'est vrai dans votre pays ....... mais tout de même soyez prudent. <br /> tiens, tiens des députés cela me poursuit donc j'espère que dans ce pays ils se comportent mieux que dans le pays d'où je viens et où je repars car j'ai une mini guerre contre eux <br /> bise à votre famille et à bientôt la prochaine fois que je sors ma soucoupe......
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M
<br /> Quelle belle surprise, cette visite !<br /> La prochaine fois, prévenez, qu'on puisse peller la neige pour permettre à la soucoupe d'atterrir !<br /> <br /> <br />