Elle avait raison, MarIe. J'ai pas tenu deux nuits, et en plus la première j'étais KO par le décallage horaire !
Mais après un dimanche passé à glander dans cette grande maison vide et silencieuse, même si j'en ai profité pour m'occuper de mes pigeons, ça a commencé à me taper sur le système.
Alors le plan B a été mis en oeuvre. Ce matin j'ai transféré la ligne téléphonique de la maison sur le natel de secours, j'ai fermé toutes les portes et les fenêtres (parce qu'ici ils annoncent un orage de tous les diables), et j'ai dit au-revoir à mes oiseaux, pour aller sonner à la porte de Rudy et Suzanne.
Ca a eu l'air de leur faire plaisir, mon coup de téléphone de hier soir. Tellement que Suzanne a insisté pour que je prenne mon linge sale pour le laver là-bas... Sympa, hein !
Tout ça pour dire de ne pas vous en faire, tout va pour le mieux pour moi.
Marjorie était à l'aéroport pour accueillir Dany, elle salue tout le monde, et vous souhaite une bonne fin de séjour.
Karim a eu rendez-vous chez le toubib hier. Il paraît qu'il n'y a rien à changer à son traitement. Il faut juste de la patience, et un bon foehn pour bien sécher la plaie à chaque change...
Et Jessy est meilleure que moi, elle est toute heureuse d'avoir l'appartement pour elle toute seule. Et elle n'a surtout AUCUNE envie qu'on arrive à l'improviste... Heureusement que c'est une jeune fille raisonnable :-)
Voilà... c'était les nouvelles de chez nous. Ah au fait... il n'y avait aucune lettre d'embauche qui m'attendait ! Par contre, vous allez être fiers de moi, j'ai pas mis un pied à la Mi-Eté... c'est pas drôle si il y a personne pour me gueuler dessus et me ramener :-)
Allez, salut tout le monde, on m'appelle pour aller souper. Rudy vous passe le bonjour, et Suzanne embrasse tout le monde... A bientôt !