Une journée arrosée dans tous les sens du terme ! (Grégoire)

Bon, il faut voir les choses avec optimisme : on nous annonçait une tempête, et ce n'était que de la pluie et un peu de vent...

Enfin bref. Cela n'a pas refroidi l'entrain de nos amis, qui ont concocté pour nous une journée riche en excès de toutes sortes, pour enterrer dignement nos vies de célibataire.

Ça a commencé hier matin, avec l'arrivée de nos deux bandes à 10 heures chez nous. Autant Al que moi, on a juste eu le temps d'enfiler notre anorak avant d'être littéralement kidnappés... Même pas laissé l'occasion de se faire un bisou...

Ma future tendre moitié a d'abords été déguisée en horrible sorcière, avant d'investir le hall du plus grand hypermarché du bas du canton pour y vendre des bonbons et autres *petites choses* . Ce n'est que quand elle a eu récolté 50.- que les filles hystériques (et pour la plupart déjà éméchées) on pu poursuivre leur périple sur un bateau qui a fait le tour du lac... pour finir dans un restaurant karaoké, où ma pauvre Al s'est vue obligée d'entonner *dépêche-toi mon amour* de Pierre Perret...

Ainsi donc, pendant que ma future femme s'amusait comme elle pouvait et tentait de faire bonne figure face aux épreuves imposées, qui sont hilarantes avec un l'aide d'un verre, mais horriblement embarrassante en état de sobriété imposée par la situation, je n'étais pas mieux lotis.

Mais moi, je n'avais pas l'excuse de ma grossesse pour refuser les verres ! Heureusement, ça a débuté assez calmement au karting, où Bob s'est éclaté comme jamais. Mais après nos exploits dignes de Schumacher, et un repas au McDo, (où Starsky nous a déposés avant de rentrer à la Croix-Bleue) les choses sérieuses ont démarré.

Une magnifique combinaison jetable ornée d'innombrables petits trucs présents aussi dans le panier d'Alicia, m'attendait dans le train qui nous ramenait dans notre ville préférée. Et j'ai eu jusqu'à la gare terminus pour échanger le plus possible de marchandise contre une piécette ou une trace de rouge à lèvres posée à la place.

Honnêtement, c'est vrai qu'un bon apéro aide à aborder les passagers... et détend assez pour écrire le nom de ma fiancée cerné d'un coeur sur tous les murs de la ville !

Tout ça pour arriver en fin de soirée sous la cantine du concours hippique du village frontière, où on a retrouvé la bande d'Alicia et les hommes de l'équipe. Et c'est en vidant les bouteilles de rouge, et en dansant sur les tables grâce aux *Alpin Vagabunden*, qu'on a terminé d'enterrer notre liberté.

Résultat de cette journée mémorable :

150.- au prix de la honte de notre vie. Une gueule de bois carabinée pour moi. Le bonheur de voir Bob, Yasmine et les autres se dévergonder.

Et surtout le sentiment bizarre d'avoir franchi le rubicon, avec impossibilité de revenir en arrière, et l'impatience grandissante de voir arriver le Grand Jour !!!

Alors merci tout le monde. La famille, les amis... et surtout Maman qui a fait des pieds et des mains pour persuader Abel et Caro de lui confier Anaïs malgré son rhume. Et comme les Sanchez sont rentrés en même temps que nous (si ma mémoire ne me joue pas des tours), ça veut dire qu'à la maison aussi, la nuit a été magnifique !