Un voyage sans problème ! (Yvan)

Vive les vacances !!!

Et dans la famille, qui dit vacances dit ranch !

On est toujours impatients de retrouver nos copains, et de passer ces 6 semaines sans soucis, dans cet autre univers... Mais cette année c'est encore plus le cas. On a hâte de présenter Karim à ses tontons, et de voir Anaïs explorer les alentours de son pas hésitant...

Quant à Rebecca, ça fait des semaines qu'elle compte les jours, qu'elle dépense tout son argent en cadeaux pour sa famille, et en souvenirs susceptibles de passer la censure du changement de siècle. Elle a tellement hâte de retrouver les siens !

On était pressés de partir, mais pas au point de ne pas aller souper chez Rudy pour leur dire au-revoir ! Surtout qu'Huggy et Shelly, de retour de leur semaine de tourisme à l'autre bout du pays, y étaient déjà !

Le repas a été excellent, dans une euphorie fatiguante pour nos grands-parents. Ce qui n'était pas plus mal, ainsi ils étaient un peu moins tristes de nous voir les talons au moment d'aller prendre l'avion !

Quel plaisir ça m'a fait de ressortir les petits berceaux d'Abel et Roberto, et de les fixer dans la cabine ! Ca m'a rappelé tous nos voyages, certains catastrophiques mais d'autres idylliques, avec nos tout petits... les pleurs, les cris, et les jeux à imaginer pour les occuper quand ils étaient plus grands, jusqu'au traditionnel passage devant le manche à balai (période actuelle de Dany)...

Ouais, cette installation était un peu inutile cette année. Karim n'a pas accepté de se retrouver sur le matelas pourtant confortable. A chaque fois qu'on essayait de le poser, même s'il semblait dormir, c'était retour des pleurs jusqu'à ce qu'un d'entre nous lui tende les bras ! Et Anaïs n'a pas été plus tentée par sa bonne couche confortable. Notez bien, ils auraient eu tort de se priver, puisque tout le monde se battait presque pour avoir l'honneur de les bercer 

C'est ainsi qu'on a débarqué à Los Angeles, un peu fatigués mais heureux de voir Elisabeth M. de l'autre côté de la douane ! Surtout qu'elle ne nous a pas laissé le choix, et qu'elle nous a conduits d'office chez elle pour prendre un bon repas avant qu'on prenne la route du ranch.

Cette année, ni de notre côté, ni du leur il n'y a eu de surprise. On était attendus au bord de la forêt par une Elisabeth en larmes de pouvoir serrer enfin sa fille dans ses bras, et les autres trafiquaient près de la maison...

Les retrouvailles ont été comme d'habitude, enthousiastes, émouvantes, bruyantes et attendues depuis des mois !

Et là, l'ambiance est retombée. Certains font une sieste bien méritée, d'autres rangent leurs affaires, d'autres sirotent une limonade en papotant, et je prépare cet article que Rémi va poster ce soir puisque c'est lui qui est désigné pour aller de l'autre côté de la forêt s'assurer que le XXe siècle est toujours debout !