Dimanche, une fois n'est pas coutume, MarIe et moi avons laissé nos maris tranquillement à la maison, pour aller entre filles au *salon du livre*. Pour l'occasion, on s'est arrêtées chez Turco pour prendre sa femme avec nous.
Ça, c'était une idée de Grégoire. Non pas qu'on n'aurait pas pu y penser toutes seules. Parce qu'elle est sympa, même si elle n'est pas bavarde. On aime bien son humour personnel parfois un peu difficile à suivre...
Enfin bref. Comme Greg l'a déjà signalé, il a eu l'occasion de lire un roman qu'elle avait écrit. Et il suit plus ou moins régulièrement un blog qu'elle tient, où elle publie ses textes. En tous cas, si elle n'a pas beaucoup de visiteurs qui laissent des commentaires à chaque épisode de ses feuilletons, ce n'est pas à cause de mon neveu ! Qu'est-ce qu'il en a fait de la pub, pour qu'on aille lire ces histoires... Et c'est vrai qu'ils valent le détour. Ils tiennent la route, et on sort des inévitables romans féministes à l'eau de rose... Bon, il faut avouer qu'il faut aimer pleurer...
Donc, Grégoire a proposé de prendre Marie A (de son nom de plume) pour aller voir si il y aurait une maison d'édition adaptée à son univers.
Eh ben mes aîeux, on ne peut pas dire qu'on ait rempli notre mission. Il y avait trop de livres, et franchement on a vite abandonné l'idée de feuilleter les ouvrages présentés pour voir s'ils correspondaient au style Marie A... En fait, c'était un supermarché du livre, rien de plus...
Oups oui... soyons honnêtes. Oui, il y avait du plus. L'invité du salon était le Maroc. Et ils avaient mis le paquet concernant les animations : artisanat, histoire, littérature, musique, et même un restaurant *salon de thé*, avec poufs, plats en argents et en or, exposition d'objets quotidiens... et même un homme qui calligraphiait notre prénom en français et en arabe... Magnifique !
Et il y avait *la soupe* en direct ! Invité Darius Rochebin. Enfin on a vu Nathanaël Rochat en pleine action... Non seulement il est hilarant (et MarIe, la femme à Turco et moi on est unanimes là-dessus), mais en plus il n'est pas trop mal de sa personne...
Enfin bref. On a beaucoup marché, pas mal déconné, et vu beaucoup de monde... Que demander de plus ? Un grand bisous de notre homme en rentrant à la Croix-Bleue... où on a fini la journée avec un bon souper animé par les pleurs d'une Anaïs fatiguée...