Un carnaval mouvementé (Grégoire)

Quel week end on a passé !

De toute ma vie, j'ai rarement fait une foire pareille ! Non pas que c'était puissant question alcool (ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas né à la Croix-Bleue par hasard), mais ça devait être la première fois depuis bien longtemps que je voyais le soleil se lever avant de me coucher...

Ça, c'est une chose que mon Alicia m'a apportée : moi le petit garçon sage, le *raisonnable* du groupe, celui qui rentrait les autres quand il n'avait pu éviter de sortir, je commencerais presque à apprécier de traîner jusqu'à plus d'heure en refaisant le monde avec des rencontres de passage !

Pourtant, la soirée avait mal débuté. Al a travaillé jusqu'à la fermeture de la pharmacie... pour une fois que j'avais congé ! Alors j'ai été voir le défilé du carnaval avec chez Abel, et ma douce moitié nous a rejoints pour souper, après s'être vite douchée et s'être grimée en pirate...

C'est là que la mouise est arrivée. On est restés assis un bon moment après avoir mangé notre kebab, à discuter de tout et de rien autour d'une bouteille de blanc... et quand ça a été autour d'Alicia de payer la tournée, elle a réalisé que son sac à main avait disparu.

Branle-bas de combat, appels à témoin et de nombreux gros mots plus tard, on a dû se faire une raison, et se résoudre à aller rendre visite à Starsky et Hutch pour déclarer le vol de ses affaires.

Ça ne nous a pas empêché de fêter avec Abel et Caroline (en amoureux) jusqu'à une heure raisonnable pour une femme dans l'état de notre belle-soeur, puis jusqu'à passé l'aurore avec des anciens pensionnaires du foyer où je travaille. (c'est là qu'on voit combien je suis vieux, ces types ont commencé l'école de recrue).

On a dansé, on a fait les fous, on a fait aussi beaucoup de bruit en ressassant les soucis et les énervements que ces garçons nous avaient causés, avant de rentrer heureux mais épuisés et fourbus.

Ce qui fait qu'à notre réveil hier après-midi (soir), on a passé quelques heures à faire bloquer les numéros de cartes de banque, de natel, à rechercher les formulaires et les numéros de téléphone pour éviter de voir un plaisantin vider les compte de ma pauvre chérie... 

Et voilà pourquoi Papa, Maman et toute la clique nous ont vainement attendus pour diner hier... Mais ce n'est que partie remise, on a tous les deux congé jeudi, on passera vous dire bonjour dès qu'on aura fini le ménage, c'est promis !