Plus que 7 semaines !
Le temps passe décidément trop vite... et dans le même temps, on a tellement hâte que cette attente finisse, que notre fils soit enfin là, pour être au pied du mur et que les certitudes remplacent les interrogations angoissées...
Quoi qu'il en soit, entre les bons et les mauvais jours on prépare gentiment l'arrivée de notre trésor, et on s'installe du mieux qu'on peut dans cette Hollande pour l'instant si peu hospitalière.
Pour le matériel traditionnel, ça va, on a tout ce qu'il faut... et même plus. En voyant la place que tous ces cartons prennent dans la chambre, on se demande si on pourra encore la traverser pour aller ouvrir la fenêtre entre le lit et la table à langer...
Le prénom ? On y travaille. La liste rétrécit de jour en jour, on va bien finir par se mettre d'accord... Heureusement qu'on sait
que ce sera un garçon ! Quand on voit la peine qu'on a pour en dégotter un qui plaise aux deux, on se demande comment on ferait si on devait chercher aussi pour une fille
Maintenant, il faut qu'on attende des nouvelles du CHU. pour savoir à quelle date il sera possible de réunir tous les spécialistes pour accueillir au mieux notre tout petit.
Mais pour aujourd'hui, l'étape à franchir était la visite du centre IMC... C'est là que notre petit devra aller, certainement plusieurs fois par semaines, pour faire de la physio...
On n'était pas fixes en attendant le directeur dans le hall d'entrée. C'est impressionnant cet endroit, qui sert aussi d'internat pour des enfants atteints de handicaps divers qui ne leur permettent pas de suivre une scolarité dans le circuit normal.
Mais le personnel était hyper chaleureux. Ils ont fait tout leur possible pour nous mettre à l'aise, ils nous ont montré les lieux, les différentes salles, le matériel qu'ils ont à disposition.
On a même eu le droit d'assister à une séance avec un enfant. Sa pathologie n'avait rien à voir avec le spina, mais on a vu la patience de la physio, les efforts qui sont demandés pour arriver à faire quelques pas à quatre pattes pour aller attraper un collier de grosses perles...
Le courage de ce petit bout de 2 ans, sa persévérance, et sa fierté quand il a réussi à s'asseoir pour jouer avec son collier ont dévasté Alicia. C'est tellement dur, d'imaginer tout ce qu'on devra infliger à notre petit... Et ce n'est pas le gros calin du gosse, quand elle lui a dit au revoir, qui lui ont remonté le moral.
Oui, on est rassuré, ce sont des pros expérimentés qui prendront en charge le développement de notre fils... mais qu'est-ce qu'on aimerait ne jamais avoir eu à connaître cet endroit !