C'est Alicia qui fait la tête ! Et je la comprends, la pauvre. Mais qu'est-ce qu'on veut, c'est les risques du métier, et on peut pas laisser tous ces gamins livrés à eux-même juste pour rester en tête à tête avec sa moitié !
Et tout ça, c'est à cause du nuage de cendres en provenance d'Islande... ainsi qu'au brillant projet pédagogique qui a entraîné une dizaine de nos résidents, et à peu près autant d'accompagnants, à des milliers de km de chez nous.
Qui aurait imaginé qu'un volcan se réveillerait, et que tous les aéroports fermeraient pendant 4 jours ? Et tout ça, justement au moment où la petite troupe avait prévu de rentrer.
Certes, ils ne sont pas perdus au milieu de la brousse. Ils logent dans un hôtel, ont des activités intéressantes, et vivent un expérience exceptionnelle, mais ça cause tout de même pas mal de problèmes pour tout le monde, ceux qui sont partis, et ceux qui restent.
On ne va pas faire les rabat-joie, mais tout de même, ceux qui sont là-bas ont uniquement à essayer de trouver des places dans un avion (un peu moins chères que
6000.- par personne en première classe). A ce sujet, on est tous un peu révoltés de la politique d'Air France, qui commence par rappatrier :
1) les Français,
2) les ressortissants de l'EU et
en dernier les pauvres étrangers, même si ceux-ci sont une bande d'ados "difficiles".
Enfin bref, comme je disais, c'est à nous restés ici, de nous dépatouiller avec le système pour repousser les examens d'entrée à l'école professionnelle, ou des rendez-vous important... sans parler de répondre aux inquiétudes des parents pas toujours heureux de savoir leur enfant si loin.
Donc, comme ils disaient dans l'armée, en ce qui concerne l'équipe éducative restée au pays, notre seul jours de repos, c'était hier !
Et tant pis pour la fiancées qui avait planifié autre chose qu'un week-end solitaire à attendre son mec qui rentrera vanné d'une journée de travail !
Allez, Alicia, on rattrapera le temps perdu quand les choses seront rentrées dans l'ordre, c'est promis !