MarIe avait raison, ces deux jours sur la plage, à peu près au même endroit où nos jeunes ont fait la fête (ou feront dans 177 ans), ont été super.
On en avait besoin avec ma Marianne. Ça nous a fait du bien, de pouvoir avoir un peu d'intimité. Surtout que les lieux, vierges de tout entretien, nous ont rappelé les plages de notre enfance, lorsque tout était facile... entre nous s'entend.
Alors le premier jours, pendant que les autres barbotaient au large avec Marc (assez loin de la côte pour pouvoir bronzer en toute tranquillité), nous avons loué une petite barque, et nous sommes partis pour notre compte.
Ça a bien sûr mal commencé. Il fallait bien que je me fasse l'avocat des petits, et que je raisonne ma mère-poule de femme. Encore une fois... une fois de plus... comme toujours quand elle rend responsables Abel et Roberto des malheurs de notre fille... ça fait plus de 20 ans que ça dure.
Il y a eu des larmes, des cris, des coups, et ça s'est fini par une réconciliation sur le sable, et une soirée autour d'un feu de camp, à manger du poisson tout frais.
Et le lendemain, c'est une équipe soudée et de bonne humeur qui a embarqué sur le bateau. Et pour rendre cette journée encore plus mémorable, nous avons pu tous plonger pour partir à la rencontre d'un groupe de dauphins venus faire ami-ami avec Marc.
Que demander de plus ? D'autant plus que pendant notre absence, les enfants se sont bien débrouillés, et ont aussi remis les pendules à l'heure. Ils nous ont paru
plus solidaires que jamais... ce qui est une bonne nouvelle, parce qu'on aura déjà assez à se lamenter vendredi, au moment de rentrer, sans avoir encore à supporter la guéguerre entre Rémi et
Gloria.