Et voilà, une fois de plus une partie de mes élèves va partir s'éclater sur les pistes d'une grande station des Alpes, et je suis condamné à rester avec les autres pour faire des activités hors cadre, dont se farcir pour la 20e fois la visite du musée paysan.
Je ne dis pas, c'est intéressant... une fois, deux à la limite... Et même si on a l'insigne honneur d'admirer la fourche offerte par le grand-père de MarIe, et apprendre le point de base de la dentelle... ça finit par lasser !
Mais voilà. Quand on n'a pas le choix, on n'a pas le choix.
Pourtant j'aime le ski ! Mes dernières vraies vacances avant mon accident, je les ai passées à Aspen, avec une belle randonnée sur les sommets. C'était grandiose, surtout le réveil au matin dans une cabane, avec le bout du nez tout rouge et la moustache gelée.
C'était le bon temps ! Mais c'était avant.
Avant que Rudy passe par là, et rafistole les morceaux avec des bouts de fil...
Tout performant qu'il soit, ce matériel ne supporte pas le froid... et on skie rarement par 25° à l'ombre. Quelques heures autour de la maison, ça peut aller. Mais toute une journée, avec en plus la responsabilité d'ados... c'est beaucoup trop risqué. Ca ferait vraiment tache, que mes élèves doivent me ramener au chalet sur leur dos parce que plus rien ne fonctionne !
Alors voilà. Pas de camp de ski pour Steve... Jusqu'à ce que ma petite Yasmine préférée trouve un moyen de remédier à ce problème qui n'est léger que pour ceux qui ne le vivent pas !