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Comme quoi, ça sert d'aller visiter les blogs de ses amis ! En tous cas, je ne regrette pas d'avoir lu celui de Mme Turco. Comme
souvent, c'est un hasard qui m'a fait tomber sur son article concernant une histoire qu'elle a écrite dans ses moments de loisir.
Il m'a fallu de la persuasion pour qu'elle accepte de me confier son *bébé*, mais quand elle a vu ma bibliothèque remplie d'à peu près les mêmes livres qu'elle, elle a cédé.
Et voilà, je l'ai lu. Bien sûr, sur le plan purement littéraire, son roman *Blanche Colombe et Vilain Canard" est loin d'être parfait... Mais franchement, le style mis à part, l'histoire vaut vraiment le coup.
Le contexte ?
Dans une famille de la haute bourgeoisie, le père a commis un *léger* écart de conduite, qui s'est soldé par la naissance d'un petit Ludovic dont personne n'a voulu, sauf la grand-mère paternelle. 8 ans plus tard, atteinte de la maladie d'Alzeimer, la Mammy devient sénile, et le père n'a d'autre choix que de prendre son fils chez lui, pour l'élever en compagnie de ses trois autres enfants de 15 mois, 11 et 14 ans.
En tant que nurse de la dernière née de la famille, Béatrice est plus ou moins chargée de l'intégration du garçon dans son nouvel environnement. Aidée en cela par Thérèse, la benjamine, instantanément tombée sous le charme de ce frère tombé du ciel.
15 ans plus tard, les deux enfants raboulent dans l'univers de l'ancienne nounou, par le meurtre du fiancé de Thérèse commis par Ludovic. C'en est trop pour la vieille nurse. Elle cherche à comprendre comment un tel crime a pu être commis par ceux qu'elle avait élevés durant quelques années.
Par des visites régulières à la prison, elle renoue le contact avec le jeune homme. Elle découvre qu'il a été totalement laché par sa famille, qu'il vit dans la rue depuis des années, uniquement soutenu par Thérèse. Et peu à peu, au fil de leurs conversations, elle en vient à soupçonner qu'il n'est peut-être pas aussi coupable qu'il le paraît, et que son amour pour sa soeur l'a peut-être poussé à assumer plus qu'il ne devrait...
C'est une bonne idée d'utiliser le regard neutre de Béatrice pour expliquer chaque point de vue. C'est une façon de montrer que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, que chacun a des raisons plausibles pour agir.
Et bien sûr, ça montre de manière éclatante combien l'enfance est importante dans la vie d'un homme, et quelles catastrophes un manque de soutien dans les premières années peut produire... Là où je travaille, on en voit les conséquences tous les jours !
Enfin bref, pour ceux qui aiment les histoires humaines, pleines de bons sentiments sans être trop *cucul*, et qui n'ont pas envie de se ruiner dans une librairie, essayez de demander à lire ce roman... Certainement qu'avec un peu de persuasion et quelques arguments bien choisis, vous allez pouvoir attendrir MarIe A... Et les plus sensibles auront en primes le droit de verser quelques larmes...
Quant à moi, je suis prêt à me lancer dans un nouveau pavé... une histoire en 4 tomes qui est paraît-il vraiment "cruelle", mais qui tient encore plus à coeur de son auteur... On verra ça...
Il m'a fallu de la persuasion pour qu'elle accepte de me confier son *bébé*, mais quand elle a vu ma bibliothèque remplie d'à peu près les mêmes livres qu'elle, elle a cédé.
Et voilà, je l'ai lu. Bien sûr, sur le plan purement littéraire, son roman *Blanche Colombe et Vilain Canard" est loin d'être parfait... Mais franchement, le style mis à part, l'histoire vaut vraiment le coup.
Le contexte ?
Dans une famille de la haute bourgeoisie, le père a commis un *léger* écart de conduite, qui s'est soldé par la naissance d'un petit Ludovic dont personne n'a voulu, sauf la grand-mère paternelle. 8 ans plus tard, atteinte de la maladie d'Alzeimer, la Mammy devient sénile, et le père n'a d'autre choix que de prendre son fils chez lui, pour l'élever en compagnie de ses trois autres enfants de 15 mois, 11 et 14 ans.
En tant que nurse de la dernière née de la famille, Béatrice est plus ou moins chargée de l'intégration du garçon dans son nouvel environnement. Aidée en cela par Thérèse, la benjamine, instantanément tombée sous le charme de ce frère tombé du ciel.
15 ans plus tard, les deux enfants raboulent dans l'univers de l'ancienne nounou, par le meurtre du fiancé de Thérèse commis par Ludovic. C'en est trop pour la vieille nurse. Elle cherche à comprendre comment un tel crime a pu être commis par ceux qu'elle avait élevés durant quelques années.
Par des visites régulières à la prison, elle renoue le contact avec le jeune homme. Elle découvre qu'il a été totalement laché par sa famille, qu'il vit dans la rue depuis des années, uniquement soutenu par Thérèse. Et peu à peu, au fil de leurs conversations, elle en vient à soupçonner qu'il n'est peut-être pas aussi coupable qu'il le paraît, et que son amour pour sa soeur l'a peut-être poussé à assumer plus qu'il ne devrait...
C'est une bonne idée d'utiliser le regard neutre de Béatrice pour expliquer chaque point de vue. C'est une façon de montrer que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, que chacun a des raisons plausibles pour agir.
Et bien sûr, ça montre de manière éclatante combien l'enfance est importante dans la vie d'un homme, et quelles catastrophes un manque de soutien dans les premières années peut produire... Là où je travaille, on en voit les conséquences tous les jours !
Enfin bref, pour ceux qui aiment les histoires humaines, pleines de bons sentiments sans être trop *cucul*, et qui n'ont pas envie de se ruiner dans une librairie, essayez de demander à lire ce roman... Certainement qu'avec un peu de persuasion et quelques arguments bien choisis, vous allez pouvoir attendrir MarIe A... Et les plus sensibles auront en primes le droit de verser quelques larmes...
Quant à moi, je suis prêt à me lancer dans un nouveau pavé... une histoire en 4 tomes qui est paraît-il vraiment "cruelle", mais qui tient encore plus à coeur de son auteur... On verra ça...