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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

29 février... et 40°C de fièvre ! (Sam)

Publié le 29 Février 2012 par Sam in Sam

Eh ben, ça doit être l'effet de la vieillesse qui arrive... 

Rassurez-vous, mes fidèles admiratrices, je ne commence pas à yoyotter... J'en suis pas encore au stade de la sénilité. C'est juste qu'aujourd'hui, il m'est arrivé un truc que je n'ai plus eu depuis quoi... mes 15 ans !

Sans vouloir m'étendre sur le sujet, j'ai un peu (beaucoup) zappé mes premières années. Un des rares trucs dont je me souviens, c'est que régulièrement je me réveillais avec une fièvre de cheval, sans aucun autre symptôme. Je ne quittais pas mon lit de la journée, passant mon temps à dormir ou à tauquer, jusqu'au lendemain matin où je me réveillais frais et dispos, prêt à escalader des montagnes.

Personne n'a jamais vraiment pu dire ce que c'était. On a seulement constaté que ça arrivait en général après des semaines d'activité intense, ou de manque de sommeil. Tout ce qui était évident, c'est qu'après 24 heures de repos, les batteries étaient rechargées, et que je repartais sur les chapeaux de roue.

Plus tard, une fois adulte, ça n'est plus arrivé. Même là-bas au Viet-Nam, où les 8 heures de sommeil se faisaient souvent en 3 jours, ou après mon *accident* quand les missions réclamaient toutes mon énergie tant mentale que physique, la plus haute température que j'aie eue devait bien frôler les 38°C.

Et voilà que ce matin... bingo... le thermomètre a failli exploser devant les 40°C axillaire...

Bon garçon, j'ai quand même été bosser. Tant bien que mal j'ai assuré jusqu'aux 9heures. Comme j'aurais apprécié que la salle soit vide à ce moment-là ! Mais non, les ouvriers semblaient encore plus nombreux que d'habitude. 

Comment faire autrement que d'appeler à l'aide, quand j'ai failli m'écrouler devant le percolateur ? 

Ils sont arrivés à deux : Oscar en costard pour respecter *l'uniforme* du patron, et MarIe qui m'a ramené à la maison et m'a dorloté toute la journée !

Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! Comme il y a 50 ans, le seul médicament a été cette sollicitude bienfaisante, et un bon lit douillet régulièrement rafraichi par 5 mn d'ouverture de fenêtre.

Merci... oh oui vous avez droit à toute ma reconnaissance tout le monde ! A toi MarIe, dont les bons soins donneraient presque envie d'être malade une semaine... et à toi, Oscar, qui n'a pas hésité à oublier tes diplômes et ta carrière de prof de lycée pour servir des diabolos et des bières.

Mais tout a une fin, même les meilleures choses ! Promis, demain je reprends les commandes... et surtout je me lance à la recherche de quelqu'un de confiance pour faire l'ouverture du café... 

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