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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Retour à la maison glacial

Publié le 4 Janvier 2009 par MarIe in Ibrahim - MarIe

Ca y est, nous sommes de retour. Adieu jupes longues, bottines lacées inconfortables et blouses de drap grossier, et bonjour nos bons vieux jean's-basquetts-pulls !

Mais c'est là le seul point positif de cette fin de semaine. Comme toujours, les vacances ont été trop courtes. Nous n'avons pas eu assez de temps pour profiter de nos amis, pour rendre visite à nos connaissances...

Les au-revoir ont été de nouveau un déchirement pour tout le monde. Y compris pour Caroline et Jessica, qui ont été adoptées dès le début par tous. Décidément, cette femme est merveilleuse. Elle a su se montrer agréable, attentive à tous, serviable et surtout, elle a accepté que son fiancé passe plus de temps avec son frère, à réviser les clôtures, qu'avec elle à tordre les draps pour les essorer.

Quel contraste que cette rentrée !

 

Après la relative fraicheur de la Californie, nous avons débarqué de l'avion par une température de -5°. (Pour une fois, aucune de nous ne s'est plaint de la galanterie des hommes, qui nous ont envoyées boire un café pendant qu'il dégivraient les vitres des véhicules.)

Même si le paysage était magnifique, la température avait de quoi finir d'assombrir l'ambiance, déjà bien en berne après avoir appris tout ce qui s'était passé dans le monde durant notre absence. Aussi, c'est tristement que nous avons pris congé d'Yvan et ses femmes, de Daniel (que Marjorie attendait avec impatience), et de la future (du moins on l'espère) famille d'Abel, avant de prendre le chemin de notre chez nous.

(Petit aperçu de la forêt qui abrite notre paradis couvert de givre. Photo prise depuis l'autre côté de la vallée.)

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