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Qu'importent les cadeaux et la grande bouffe ? Tout cela est bon pour les Noëls à la Croix-Bleue avec la famille de MarIe, ou les amis qui viennent nous rendre visite
pour l'occasion.
Non, le seul, le vrai Noël, c'est celui qu'on fait au ranch. Toujours le même depuis le début. Une tradition bien ancrée dans l'équipe, et qui nous permet de continuer à croire en la nature humaine.
Chaque année, ça commence le matin, avec l'embrochement d'un cochon ou d'un veau, ou comme cette fois d'un ours tiré par Davy... Puis, les trétaux sont dressés dans la cour, et recouverts par les draps patiemment brodés par Louise.
Une fois ces tables garnies par la vaisselle du dimanche, et quelques décorations rapportées par les gosses d'une excursion en forêt, c'est en général l'heure de commencer les bains, et de cuire le pain...
Quand tout le monde est enfin prêt, propre comme un sous neuf, et habillé de ses plus beaux habits, les premiers invités arrivent.
Et c'est là qu'a lieu le miracle de Noël. Le révérend s'asseille à côté des filles du saloon, la femme de Jarod plaisante avec l'émissaire de Wata... Ce soir, tout le monde est le bienvenu chez nous, ceux qui sont seuls, les isolés, les rejetés... il y a de la place pour tous.
C'est cela, la vraie fête. La bonne humeur, les rires, les conversations entre des personnes qui n'auraient jamais dû sympathiser, qui changent de trottoir en se voyant tous les autres jours de l'année...
Et tout cela se termine avec le culte de minuit, dans l'église pleine à craquer.
Et c'est le bonheur !
Non, le seul, le vrai Noël, c'est celui qu'on fait au ranch. Toujours le même depuis le début. Une tradition bien ancrée dans l'équipe, et qui nous permet de continuer à croire en la nature humaine.
Chaque année, ça commence le matin, avec l'embrochement d'un cochon ou d'un veau, ou comme cette fois d'un ours tiré par Davy... Puis, les trétaux sont dressés dans la cour, et recouverts par les draps patiemment brodés par Louise.
Une fois ces tables garnies par la vaisselle du dimanche, et quelques décorations rapportées par les gosses d'une excursion en forêt, c'est en général l'heure de commencer les bains, et de cuire le pain...
Quand tout le monde est enfin prêt, propre comme un sous neuf, et habillé de ses plus beaux habits, les premiers invités arrivent.
Et c'est là qu'a lieu le miracle de Noël. Le révérend s'asseille à côté des filles du saloon, la femme de Jarod plaisante avec l'émissaire de Wata... Ce soir, tout le monde est le bienvenu chez nous, ceux qui sont seuls, les isolés, les rejetés... il y a de la place pour tous.
C'est cela, la vraie fête. La bonne humeur, les rires, les conversations entre des personnes qui n'auraient jamais dû sympathiser, qui changent de trottoir en se voyant tous les autres jours de l'année...
Et tout cela se termine avec le culte de minuit, dans l'église pleine à craquer.
Et c'est le bonheur !