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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Jim Crown

Publié le 7 Novembre 2008 par Jim in *famille*

Quel délice d'enfin pouvoir s'asseoir dans un bon fauteuil confortable ! Zut, où est-ce que j'ai mis mes lunettes ? Ah oui, les voilà dans ma poche de gilet...

Bon, voyons voir ce qu'on a là... Une page entière destinée à ma personne... Est-ce que cela va suffire ? C'est qu'il y en a des choses à dire... non, je plaisante.

Bon, redevenons sérieux. Et commençons par le commencement.

Ma naissance :

Ben au fait, je  n'ai rien à dire là-dessus...  Si, j'ai poussé mon premier cri en hiver. C'est tout ce que je sais, tout ce que ma petite maman a pu m'apprendre. Il faut dire que de ce temps-là, la notion du temps était plus fantaisiste que maintenant. Alors, quand on a passé au XXe siècle, il a bien fallu prendre une date arbitraire... et depuis 1979, je suis officiellement né le 1er février 1948, ou plutôt je préfère 1771.

Parce que mine de rien, je l'aime mon époque. Même si on n'a aucun confort, si la terre devient chaque année plus basse, et si les corvées sont de plus en plus pénibles, c'est là que je me sens bien.

Enfin bref, passons... Comme certain autre de l'équipe, (suivez mon regard les petits), j'ai fait ce qu'on n'appelait pas encore une *crise d'adolescence* gratinée. 

Mes pauvres parents... ils ne méritaient pas que je parte au milieu de la nuit en compagnie d'un étranger échoué chez nous le soir précédent. Surtout que, illettrés les deux, je n'avais eu aucun moyen de leur expliquer que je partais parce que je me sentais en prison dans leur ferme éloignée de toute civilisation... Je n'ose pas imaginer ce qu'ils ont dû penser, ni le souci qu'ils ont dû se faire, surtout quand un sheriff est allé leur apprendre qu'il était à ma recherche pour deux ou trois bêtises.

Y'a pas eu d'autre moyen pour me sortir des emm.... que de m'engager comme éclaireur dans l'armée. Trop longtemps à pourchasser les indiens. Je haïssais ces marchés de dupes, ces manigances faites par les officiers pour obtenir ce qu'ils voulaient des Cheyennes et des Sioux. Et c'est pour ça que j'ai vite changé d'orientation professionnelle.

Marshall n'était pas la pire option. C'était un boulot intéressant. Et j'étais bien accompagné. Cette petite Dulcey était mignonne tout plein... et j'avais des adjoints courageux et sympathiques.

Mais aucun n'a pu me retenir, quand Rip et Terry m'ont proposé de les accompagner. Au risque de répéter ce que tous les autres ont déjà dit, je n'aurais pas pu faire un meilleur choix. Bien sûr, on a eu des coups durs... Rien ne nous a été épargné de ce côté-ci de la forêt, mais tout cela en valait la chandelle.

Allez, avant de devenir le vieux gâteux que les gamins voient déjà en moi, je crois que je vais arrêter ici... Je vais plutôt chercher une photo acceptable... du temps où j'étais encore jeune, beau, et que je pouvais passer des journées entières à cheval sans devoir rester une semaine au lit, à force d'avoir mal au dos...

C'est vrai, j'étais quand même pas mal... qu'est-ce que vous en dites ?


Ouf, j'ai terminé... maintenant, c'est à qui ? La place est toute chaude...
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