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Merci Messieurs, je vais de ce pas me lancer dans ma biographie.
Oh, elle ne sera pas la plus longue. Que peut-il y avoir d'intéressant dans ma vie ? Rien de croustillant, j'en ai bien peur.
Le petit Oscar Goldman est né le 8.8.48 dans une famille aisée. Parcours scolaire sans problème jusqu'à l'université, et entrée dans les coulisses du gouvernement. Pour éviter une description fastidieuse, ainsi que la divulgation de certains secrets d'état, je vais me contenter d'expliquer que j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, et laissé de côté la vie sociale...
J'ai pris mes fonctions à la tête de l'OSI un peu avant l'accident de Steve. Et c'est moi qui l'ai choisi pour le programme bionique. J'ai commencé par connaître le patient, avant de connaître l'homme, et c'est pourquoi j'ai longtemps considéré cet agent comme un investissement du gouvernement... Mais à force de le côtoyer, il est devenu un véritable ami, ce qui rendait ma fonction délicate. Il n'était pas facile de l'envoyer dans des missions périlleuses en sachant que l'issue en serait incertaine.
C'est là paraît-il que se révèlent les vrais professionnels... dont je fais apparemment partie. Mais cette tension ajoutée est usante, surtout lorsqu'il faut attendre dans son bureau, continuer à faire son travail lorsque l'inquiétude grandi...
L'opportunité de changer de vie, de faire une expérience communautaire tout en courant certains risques n'a pu que me tenter, moi qui n'avais jamais fait partie d'aucune fratrie, qui il faut l'avouer ne savais que poser mon postérieur sur le fauteuil de mon bureau, et étudier des dossiers.
Bien sûr, se muer en prof de sciences pour une bande de lycéens pas toujours concernés peut paraître dégradant, mais que ne ferions-nous pas sous mandat du gouvernement ? D'autant plus que j'ai découvert une qualité de vie que j'étais à des milliers d'années lumière d'imaginer... Une avalanche de bonheurs s'est abattue sur moi, chose qui ne serait jamais arrivée si j'étais resté à Washington.
Pour conclure, je peux affirmer que jamais je n'accepterais de reprendre ma fonction à l'OSI telle que je l'exerçais avant... même si depuis la rentrée, je suis à la retraite de mon emploi de prof, et que le temps me paraît long à la maison. Vivement le printemps prochain, lorsqu'il fera assez beau pour permettre de me livrer au seul loisir rescapé de ma carrière de technocrate : l'archéologie.
Pardon ? Qu'est-ce quevous dites les gars ? Il faut mettre une photo ? Eh bien... si vraiment il faut en passer par là... En voilà une. Et sur ce, je vous dis bonne soirée.
Oh, elle ne sera pas la plus longue. Que peut-il y avoir d'intéressant dans ma vie ? Rien de croustillant, j'en ai bien peur.
Le petit Oscar Goldman est né le 8.8.48 dans une famille aisée. Parcours scolaire sans problème jusqu'à l'université, et entrée dans les coulisses du gouvernement. Pour éviter une description fastidieuse, ainsi que la divulgation de certains secrets d'état, je vais me contenter d'expliquer que j'ai mis toute mon énergie dans ma carrière, et laissé de côté la vie sociale...
J'ai pris mes fonctions à la tête de l'OSI un peu avant l'accident de Steve. Et c'est moi qui l'ai choisi pour le programme bionique. J'ai commencé par connaître le patient, avant de connaître l'homme, et c'est pourquoi j'ai longtemps considéré cet agent comme un investissement du gouvernement... Mais à force de le côtoyer, il est devenu un véritable ami, ce qui rendait ma fonction délicate. Il n'était pas facile de l'envoyer dans des missions périlleuses en sachant que l'issue en serait incertaine.
C'est là paraît-il que se révèlent les vrais professionnels... dont je fais apparemment partie. Mais cette tension ajoutée est usante, surtout lorsqu'il faut attendre dans son bureau, continuer à faire son travail lorsque l'inquiétude grandi...
L'opportunité de changer de vie, de faire une expérience communautaire tout en courant certains risques n'a pu que me tenter, moi qui n'avais jamais fait partie d'aucune fratrie, qui il faut l'avouer ne savais que poser mon postérieur sur le fauteuil de mon bureau, et étudier des dossiers.
Bien sûr, se muer en prof de sciences pour une bande de lycéens pas toujours concernés peut paraître dégradant, mais que ne ferions-nous pas sous mandat du gouvernement ? D'autant plus que j'ai découvert une qualité de vie que j'étais à des milliers d'années lumière d'imaginer... Une avalanche de bonheurs s'est abattue sur moi, chose qui ne serait jamais arrivée si j'étais resté à Washington.
Pour conclure, je peux affirmer que jamais je n'accepterais de reprendre ma fonction à l'OSI telle que je l'exerçais avant... même si depuis la rentrée, je suis à la retraite de mon emploi de prof, et que le temps me paraît long à la maison. Vivement le printemps prochain, lorsqu'il fera assez beau pour permettre de me livrer au seul loisir rescapé de ma carrière de technocrate : l'archéologie.
Pardon ? Qu'est-ce quevous dites les gars ? Il faut mettre une photo ? Eh bien... si vraiment il faut en passer par là... En voilà une. Et sur ce, je vous dis bonne soirée.