Oh non ! On n'est pas allés à Lourdes, et aucun miracle n'est venu répondre à nos prières :-(
Notre bonhomme ne s'est pas miraculeusement mis à marcher, ni à souiller ses langes quotidiennement sans aide.
Et pourtant, oui. C'est un grand jour dans la famille :
Après presque 3 mois, le popotin de notre petit prince est enfin nickel !
Ça, il nous en aura donné du fil à retordre ! A nous, mais aussi à Karim.
Bien sûr il n'a pas souffert physiquement, et heureusement. Moralement, ça a été dur pour lui. Il adorait être mis dans son verticalisateur, et du jour au lendemain il a disparu de son champ de vision. Pire, les longues séances dans sa chaise haute ont été réduites au stricte minimum durant le repas... ce qui fait qu'il a dû se remettre à raser le plancher, et pour un petit qui venait de découvrir la hauteur, ça a été vraiment frustrant.
De notre côté ça n'a pas été très gai non plus. Quand on parle de frustration, je vous laisse imaginer la nôtre, en ne voyant aucune amélioration. Malgré des changements de pansement scrupuleux plusieurs fois par jour, des séances interminables de séchage au foehn, des rendez-vous chez le pédiatre toutes les semaines, et tous les soirs un lavement... ça semblait stagner. Au point que le pédiatre songeait sérieusement à nous adresser à un spécialiste.
Et soudain, comme par miracle, ça a commencé à devenir plus beau de jour en jour. Les peaux blanches et mortes ont diminué, et le rose a remplacé gentiment le rouge vif.
Devinez ce qu'on a fait ce soir, avec Greg, quand je suis rentrée de chez le pédiatre SANS ordonnance pour renouveler les médicaments ? On a ouvert un gros pot de glace aux cookies... ce qui a ravi notre Karim !
Le positif dans l'histoire, c'est qu'on pense donner le verticalisateur au centre où on va faire la physio. Karim n'en a plus vraiment besoin, et il a de nombreux camarades qui n'ont pas sa chance de pouvoir s'en offrir. J'en ai parlé avec la physio qui le suit, et elle pense que notre petit a fait de gros progrès pour se tenir debout en s'agrippant à quelque chose à sa hauteur.
En fait, il faut qu'on en discute avec l'orthopédiste quand on ira la semaine prochaine. Nina pense qu'on peut investir dans un déambulateur et des attelles qui bloqueront ses genoux... Elle le croit tout à fait capable de commencer à se déplacer en marchant, ailleurs qu'en thérapie :-)
Par contre, elle recommande aussi de songer à un fauteuil roulant... et ça c'est un pas qui n'est vraiment pas évident à franchir pour nous, parents. C'est un travail qu'on n'a pas encore fini de faire...