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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Le roman de la femme à Turco (Hutch)

Publié le 15 Mai 2011 par Hutch in Hutch

La pauvre, Greg, depuis le temps qu'elle attend un avis sur son roman ! T'es vraiment pas sympa de la faire languir comme ça, cette pauvre femme à Turco !

Pourtant, ça fait plus d'une année que tu lui as promis une critique sur son pavé ! Après t'être mis en bouche avec *Blanche Colombe et Vilain Canard*, tu lui avais fait la meule pour avoir son *Au Rendez-Vous des Cartes Gagnantes* !

Oui, c'est bon, on connaît la chanson ! Les choses ont changé, tu t'es engagé plus sérieusement avec Alicia, et tu n'as plus eu la tête à ces quatre classeurs couleur de tapis de cartes, réunis dans un dossier rouge qui prenait la poussière dans le tiroir de ton bureau ! Ça va, pas besoin d'en rajouter. De toutes façons, il n'y a pas d'excuses !

Surtout que tu la connais, la dadame... elle n'a pas osé te le réclamer, son *BéBé*. Même si elle se décomposait d'inquiétude, surtout qu'entre-temps, tu as déménagé...

Heureusement que sa fille aînée a pris les choses en mains, en demandant discrètement à Rémi s'il pouvait essayer de le retrouver, ce roman. Et voilà deux heureux de plus : Rémi qui a là un excellent prétexte de rendre visite à cette demoiselle qui est loin de le laisser indifférent (et ce depuis bien des années), et la maman qui va enfin revoir ce qui lui a demandé une bonne dizaine d'années de travail !

Mais en prime, elle y aura droit, à la critique de son histoire ! Bien sûr, pas par le plus doué en la matière, mais je vais lui dire ce que j'en pense...

Parce que je l'ai lu moi, MONsieur ! Depuis que Rémi l'a retrouvé là où tu l'avais laissé, je ne l'ai pas laché !

Eh bien Madame Turco, je te tire mon chapeau ! Sérieusement, je n'aurais jamais soupçonné que tu fomentais des histoires aussi... au fait, quel adjectif tu mettrais pour qualifier ce que j'ai lu ? Glauque ? Non, c'est trop péjoratif... Dur ? C'est pas assez précis... Tragique ? De tous, c'est ce qui se rapproche le plus...

En tous cas, c'est passionnant ! On n'est pas seulement spectateurs de ces 4 destins, on vit à travers eux, on éprouve leurs doutes, leurs joies, leurs peines... 

Certaines scènes sont à la limite du supportable, d'autres tirent les larmes, mettent dans des états pas possible... La scène entre le Tsar et Aimée dans leur chambre à coucher est d'une force, elle me remue encore quand j'y repense. Et le retour de pêche, cette atmosphère bucolique totalement inattendue... avant une plongée dans un nouveau drame. 

Oui, même si parfois on se dit que décidément il y a trop, on s'aperçoit que rien n'est gratuit, que chaque événement a sa raison d'être, est un passage obligé pour faire évoluer les personnages, pour amener l'histoire à ce mot FIN.

C'est assez rare qu'en refermant un livre, j'éprouve cette sensation de vide, cette jubilation d'être arrivé au bout, cette tristesse de devoir quitter un univers qui m'a fait vibrer...

Et bravo, Mme T. Tu as réussi à provoquer tout cela, et même plus. Et je trouve que c'est dommage que pas plus de monde n'y ait accès.

Quoi que, il paraît que tu tiens un blog où tu mets tes écrits par petits bouts ? Qu'est-ce qu'il a dit, Rémi, ça porte le titre d'une maison d'édition ? Il faudra que j'aille y voir...

En attendant, je te rends ton bébé avec mes plus vives félicitations !

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