Aphone !
Totalement et absolument muet, voilà comment j'ai passé la cérémonie d'adieu à Davy (et les deux jours qui ont suivi) !
Jusqu'au matin du 13 mars, tout allait bien pourtant. J'avais un bon rhume, et le léger mal de gorge traditionnel annonçant que la réserve de mouchoirs doit être réapprovisionnée au plus vite...
C'est peut-être le voyage qui a été nocif... le choc des températures entre le décollage et l'atterissage.
Certains avanceront sûrement la thèse psy, et feront la relation entre la perte de ma voix et le sentiment de culpabilité...
Quoi qu'il en soit, le résultat est là : en m'éveillant ce 13 mars, je ne pouvais plus émettre un son !
Et ça m'a tenu jusqu'à ce qu'on rentre... un petit filet de voix qui rendait ridicule la moindre haussement de ton. A tel point que j'ai été relégué au bureau.
Mais c'est bon. En même temps que le moral remontait lentement la pente à la maison, ma voix est revenue. Et ce matin c'est avec délectation que j'ai retrouvé ma place habituelle. Et ça a commencé en fanfare par l'arrestation d'un type qui a envoyé sa femme à l'hostio...
Pauvre gamin qui nous a appelés en pleurs...