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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Famille Davy : Elisabeth : 22. V. 1788 / 1965

Publié le 10 Décembre 2009 par Elisabeth in famille Davy

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Merci Polly. Ton hommage me va droit au coeur. Mais j'aimerais te rassurer, ce n'était pas un sacrifice de quitter ma petite ferme pour emménager dans la maison de Davy.

Tu sais, c'est à ton père qu'il faut rendre hommage. C'est lui qui est venu me chercher, qui a proposé de devenir le papa de George et Margaret. Tu es une femme maintenant. Tu connais la dureté de la vie. Et tu peux très bien comprendre que je n'aie pas eu besoin de beaucoup de réflexion pour accepter sa demande en mariage.

Pardon ? Si nous avons fait un mariage de raison plus que d'amour ? Honnêtement, je ne peux pas répondre non. Nous étions tous deux seuls avec des tous petits gosses... Nous avions perdu notre conjoint. Davy était réellement dévasté, il pleurait encore sa douce Polly... Et de mon côté, même s'il y avait 2 ans que mon James avait été tué à la guerre contre les Creeks, je n'étais pas vraiment remise de sa disparition. Alors oui, nous avons fait un arrangement où tous deux, nous avons trouvé notre compte.

D'autant plus que Davy n'est pas un homme à laisser indifférente... Qu'il possède un charme et un charisme qui force le respect et l'admiration. Alors peut-être pas les premiers temps, mais plus tard, au fils des mois, nous avons vraiment développé de tendres sentiments l'un pour l'autre.

Bien sûr, il n'est pas souvent là. Mais ses activités sont si importantes pour la communauté, de quoi me plaindrais-je ? Surtout que grâce à sa montre, il me contacte chaque soir.

Et il y a les hommes à quelques centaines de mètres de la maison. Je peux compter sur eux, ils sont toujours là pour les gros travaux autour de la maison. Et avec les garçons surtout, mais aussi parfois les filles, ils ont été la voix de l'autorité pour les aider à trouver leurs limites.

Oui, vraiment, je suis heureuse dans cette vallée. Proche de nos amis, je ne suis pas seule. Et mes enfants sont adorables. Je suis comblée par toute cette affection dont vous m'entourez tous. Bien sûr, un jour je prendrai ma valise, et Davy et moi viendrons vous rendre visite. Nous pourrons enfin serrer nos petits-enfants contre nous, et les faire sauter sur nos genoux.

Bientôt. Pendant la prochaine campagne électorale, je viendrai habiter chez vous, John et Polly. En passant, nous pourrons passer par chez vous, George et Margaret. Vous me manquez mes petits...
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