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Fichu métier qu'on fait là ! Franchement, on aurait apprécié une rentrée plus calme.
A peine deux semaines qu'on a repris le collier... et le premier week-end de garde, voilà que la corvée tombe sur nous !
Non, pour ceux qui s'inquiètent déjà, tout baigne question santé pour la famille. Yasmine est enthousiasmée par son école (on verra jusqu'à quand), et Rudy et Suzanne ont décidé de quitter Washington pour passer la fin de l'année ici... Bref, c'est la routine.
Bon, à part ça, revenons à nos moutons. Dimanche donc, en arrivant au poste, le chef nous a convoqués pour nous transmettre un dossier bien enquiquinant : une déposition à prendre chez les parents de MarIe !
Rien que ça !
Et pourquoi ? Pour un de ces crétins de cycliste qui croient que la route est à eux, et qu'ils ont tous les droits...
Résumé des faits :
Un beau jour d'été, Marcel et Rose-Alice étaient bien tranquillement chez eux, à vaquer à leurs occupations, quand un bruit a retenti. Comme ils habitent une ferme donnant sur une route *bordiers autorisés*, avec ce que ça comporte comme circulation, ils n'ont pas l'habitude de courir à l'extérieur au moindre mouvement devant leur maison...
C'est le lendemain qu'un type s'est présenté, et qu'il a commencé à les traiter de tous les noms, en les menaçant d'un procès parce qu'il s'est *rétamé* sur le gendarme couché placé sur la route à côté de l'hangar. Monsieur, président de commune selon ses dires, a affirmé que ce ralentisseur n'était pas réglementaire, mal indiqué... et qu'en circulant à 35 (!) km/h, il avait fait un vol plâné qui avait fracassé son vélo et son casque (alors que son intégrité corporelle était intacte...miracle ?)... Sans oublier qu'il leur a reproché de ne pas être sortis pour lui porter secours...
Les pauvres, qui n'ont jamais fait de mal à personne, qui sont du genre à ne pas dormir pendant une semaine si un chat passe sous les roues de leur voiture... ils en étaient tout retournés...
Bon, il faut avouer que ce n'est pas la commune qui a fait le ralentisseur, mais que Marcel, inquiet pour la sécurité de ses petits-enfants devant la vitesse des voitures qui passent juste devant sa porte d'entrée (à peine 50 cm de battement), a demandé au chef de chantier d'en faire un lors de la dernière campagne de goudronnage du chemin... c'est là tout ce qu'on peut leur reprocher, parce que le type connaissait son affaire, tout est conforme, et le panneau placé à la bonne place...
Mais on est des professionnels... Il a bien fallu obéir, et aller boire un soda chez les grands-parents de nos petiots en leur posant toutes les questions d'usage, puisque le cycliste ne démord pas de l'idée de leur coller un procès au c... !
Et le pire de cette histoire, c'est que le type peut gagner ! Espérons quand même que comme dans les vieux western, les gentils vont gagner à la fin, et que le juge ne décidera pas que le souci de protéger la vie de ses petits-enfants était illégal !
Mais bon, tout ça c'est entre nous, n'est-ce pas ? Pas que moi aussi, je me retrouve avec un blâme pour avoir divulgué un secret professionnel... Chutttt, je peux compter sur vous, hein ?
A peine deux semaines qu'on a repris le collier... et le premier week-end de garde, voilà que la corvée tombe sur nous !
Non, pour ceux qui s'inquiètent déjà, tout baigne question santé pour la famille. Yasmine est enthousiasmée par son école (on verra jusqu'à quand), et Rudy et Suzanne ont décidé de quitter Washington pour passer la fin de l'année ici... Bref, c'est la routine.
Bon, à part ça, revenons à nos moutons. Dimanche donc, en arrivant au poste, le chef nous a convoqués pour nous transmettre un dossier bien enquiquinant : une déposition à prendre chez les parents de MarIe !
Rien que ça !
Et pourquoi ? Pour un de ces crétins de cycliste qui croient que la route est à eux, et qu'ils ont tous les droits...
Résumé des faits :
Un beau jour d'été, Marcel et Rose-Alice étaient bien tranquillement chez eux, à vaquer à leurs occupations, quand un bruit a retenti. Comme ils habitent une ferme donnant sur une route *bordiers autorisés*, avec ce que ça comporte comme circulation, ils n'ont pas l'habitude de courir à l'extérieur au moindre mouvement devant leur maison...
C'est le lendemain qu'un type s'est présenté, et qu'il a commencé à les traiter de tous les noms, en les menaçant d'un procès parce qu'il s'est *rétamé* sur le gendarme couché placé sur la route à côté de l'hangar. Monsieur, président de commune selon ses dires, a affirmé que ce ralentisseur n'était pas réglementaire, mal indiqué... et qu'en circulant à 35 (!) km/h, il avait fait un vol plâné qui avait fracassé son vélo et son casque (alors que son intégrité corporelle était intacte...miracle ?)... Sans oublier qu'il leur a reproché de ne pas être sortis pour lui porter secours...
Les pauvres, qui n'ont jamais fait de mal à personne, qui sont du genre à ne pas dormir pendant une semaine si un chat passe sous les roues de leur voiture... ils en étaient tout retournés...
Bon, il faut avouer que ce n'est pas la commune qui a fait le ralentisseur, mais que Marcel, inquiet pour la sécurité de ses petits-enfants devant la vitesse des voitures qui passent juste devant sa porte d'entrée (à peine 50 cm de battement), a demandé au chef de chantier d'en faire un lors de la dernière campagne de goudronnage du chemin... c'est là tout ce qu'on peut leur reprocher, parce que le type connaissait son affaire, tout est conforme, et le panneau placé à la bonne place...
Mais on est des professionnels... Il a bien fallu obéir, et aller boire un soda chez les grands-parents de nos petiots en leur posant toutes les questions d'usage, puisque le cycliste ne démord pas de l'idée de leur coller un procès au c... !
Et le pire de cette histoire, c'est que le type peut gagner ! Espérons quand même que comme dans les vieux western, les gentils vont gagner à la fin, et que le juge ne décidera pas que le souci de protéger la vie de ses petits-enfants était illégal !
Mais bon, tout ça c'est entre nous, n'est-ce pas ? Pas que moi aussi, je me retrouve avec un blâme pour avoir divulgué un secret professionnel... Chutttt, je peux compter sur vous, hein ?