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Ca y est... le devoir nous a rappelés à la maison.
Après deux jours extraordinaires, passés à redécouvrir mon petit garçon, il a fallu songer à rentrer à la Croix-Bleue...
Quel bonheur d'avoir pu rester deux jours en tête à tête avec Roberto ! Il a tant changé depuis l'été de ses 18 ans. La dernière fois que nous avions réellement eu le loisir de parler à coeur ouvert comme nous l'avons fait autour du feu de camp, il était encore l'adolescent révolté, déboussolé qui fuyait par l'alcool et les excès en tous genres.
Mais maintenant, il est devenu un vrai homme. Les seuls stigmates de sa jeunesse "agitée" sont ses initiales tatouées à l'encre de stylo sur son poignet gauche, et une cicatrice barrant son sourcil, résultat d'une bagarre de fin de soirée.
Désormais, il est calme, réfléchi, responsable... et il a appris à se confier. N'ayant plus son frère pour exprimer ses pensées, il a bien dû commencer à parler... De ses soucis de voir les hommes vieillir, et aucune femme (à part la pauvre Elisabeth) pour soigner leurs petits bobos... De son inquiétude pour l'avenir de Wata et ses semblables... et même de son tendre sentiment pour une fille de Conciglia, malheureusement mariée...
Mais après cette redécouverte mutuelle, et d'autres confidences partagées sous le sceau du secret, il a bien fallu rentrer, et préparer les bagages.
Et c'est ainsi qu'après une nuit réparatrice dans un lit confortable et douillet, (et entre les bras de mon mari), Oscar, Jessica, Yasmine, Ibrahim et moi avons pris le taxi *Huggy* à la sortie de la forêt, qui nous a déposé à l'aéroport, pour prendre l'avion qui nous a ramenés dans notre antre...
Une tanière de célibataires... Comment appeler notre paradis autrement, après seulement 6 jours d'absence de "domestique" ?
Même dans nos pires cauchemars, il eut été difficile d'imaginer un tel fouilli, vaisselle dans l'évier, linge débordant de la corbeille de repassage, et chambres fleurant bon le fauve...
Mais toute la joie de retrouver tout le monde, et notre confort moderne, a rapidement effacé la déception de l'arrivée... d'autant plus que Grégoire et Rémi ont avoué sans honte que l'accueil "bordélique" était leur manière de signaler que notre présence leur avait manquée, ce qui est mimi tout plein comme attention.
Et c'est ainsi que nous avons refermé l'album de ces vacances d'été riches en émotions, et que nous avons repris le "collier" en sifflotant après un appel d'Abel, heureux au possible au sommet de l'Arc de Triomphe.
Après deux jours extraordinaires, passés à redécouvrir mon petit garçon, il a fallu songer à rentrer à la Croix-Bleue...
Quel bonheur d'avoir pu rester deux jours en tête à tête avec Roberto ! Il a tant changé depuis l'été de ses 18 ans. La dernière fois que nous avions réellement eu le loisir de parler à coeur ouvert comme nous l'avons fait autour du feu de camp, il était encore l'adolescent révolté, déboussolé qui fuyait par l'alcool et les excès en tous genres.
Mais maintenant, il est devenu un vrai homme. Les seuls stigmates de sa jeunesse "agitée" sont ses initiales tatouées à l'encre de stylo sur son poignet gauche, et une cicatrice barrant son sourcil, résultat d'une bagarre de fin de soirée.
Désormais, il est calme, réfléchi, responsable... et il a appris à se confier. N'ayant plus son frère pour exprimer ses pensées, il a bien dû commencer à parler... De ses soucis de voir les hommes vieillir, et aucune femme (à part la pauvre Elisabeth) pour soigner leurs petits bobos... De son inquiétude pour l'avenir de Wata et ses semblables... et même de son tendre sentiment pour une fille de Conciglia, malheureusement mariée...
Mais après cette redécouverte mutuelle, et d'autres confidences partagées sous le sceau du secret, il a bien fallu rentrer, et préparer les bagages.
Et c'est ainsi qu'après une nuit réparatrice dans un lit confortable et douillet, (et entre les bras de mon mari), Oscar, Jessica, Yasmine, Ibrahim et moi avons pris le taxi *Huggy* à la sortie de la forêt, qui nous a déposé à l'aéroport, pour prendre l'avion qui nous a ramenés dans notre antre...
Une tanière de célibataires... Comment appeler notre paradis autrement, après seulement 6 jours d'absence de "domestique" ?
Même dans nos pires cauchemars, il eut été difficile d'imaginer un tel fouilli, vaisselle dans l'évier, linge débordant de la corbeille de repassage, et chambres fleurant bon le fauve...
Mais toute la joie de retrouver tout le monde, et notre confort moderne, a rapidement effacé la déception de l'arrivée... d'autant plus que Grégoire et Rémi ont avoué sans honte que l'accueil "bordélique" était leur manière de signaler que notre présence leur avait manquée, ce qui est mimi tout plein comme attention.
Et c'est ainsi que nous avons refermé l'album de ces vacances d'été riches en émotions, et que nous avons repris le "collier" en sifflotant après un appel d'Abel, heureux au possible au sommet de l'Arc de Triomphe.