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Nous nageons dans le bonheur !
Il faut bien l'avouer, depuis le terrible Noël 93, à chaque fois que nous nous apprêtons à franchir la forêt, nous avons la même appréhension. Nous avons tous au fond de nous le souci qu'un malheur soit arrivé, et que personne n'ait pu nous en avertir. Huggy passe bien une fois par mois pour prendre des nouvelles, mais un mois c'est si long..
Mais nous sommes rassurés : à part Jim qui se remet lentement d'un lumbago, tout le monde est en pleine forme !
Oh, que c'est beau ce ranch empli d'enfants ! Ceux de Davy, même sa petite-fille, étaient là pour nous accueillir, et voir de près à quoi ressemblait la nouvelle fiancée d'Abel. Vraiment, Davy a une magnifique famille, et une épouse exceptionnelle !
Et pour une fois, Roberto ne s'est pas montré jaloux avec son frère. Alors qu'il avait réellement eu de la peine à supporter Marjorie, il a tout de suite adopté Caroline. Comme quoi, lui aussi trouve qu'elle a tout ce qu'il faut pour le rendre heureux.
Roberto.
Quel bonheur intense de pouvoir le serrer dans mes bras, de l'embrasser. Il manque tant à tous, à la Croix-Bleue. Notre petit est vraiment un homme, maintenant ! Il est fort, solide, réfléchi... Harry se repose de plus en plus sur lui pour faire marcher le ranch, pour s'occuper des chevaux. Il est vraiment fait pour ça, pour cette vie au grand air, pour cette existence rude de cow-boy... Ah, s'il pouvait lui aussi trouver une jeune femme qui lui toucherait le coeur, une femme douce, affectueuse, compréhensive. Comme Elisabeth l'est pour Davy...
Mais je m'égare. La fatigue sans doute, celle du voyage ajoutée à celle, plus saine, des travaux domestiques, de la lessive faite au ruisseau, des parquets à encaustiquer, et des préparatifs pour la fête de Noël. Tout cela se fait dans les rires et la bonne humeur, même si les lourdes jupes de drap que la bienséance oblige les femmes à porter nous donnent l'impression de cuire à petit feu !
Il faut bien l'avouer, depuis le terrible Noël 93, à chaque fois que nous nous apprêtons à franchir la forêt, nous avons la même appréhension. Nous avons tous au fond de nous le souci qu'un malheur soit arrivé, et que personne n'ait pu nous en avertir. Huggy passe bien une fois par mois pour prendre des nouvelles, mais un mois c'est si long..
Mais nous sommes rassurés : à part Jim qui se remet lentement d'un lumbago, tout le monde est en pleine forme !
Oh, que c'est beau ce ranch empli d'enfants ! Ceux de Davy, même sa petite-fille, étaient là pour nous accueillir, et voir de près à quoi ressemblait la nouvelle fiancée d'Abel. Vraiment, Davy a une magnifique famille, et une épouse exceptionnelle !
Et pour une fois, Roberto ne s'est pas montré jaloux avec son frère. Alors qu'il avait réellement eu de la peine à supporter Marjorie, il a tout de suite adopté Caroline. Comme quoi, lui aussi trouve qu'elle a tout ce qu'il faut pour le rendre heureux.
Roberto.
Quel bonheur intense de pouvoir le serrer dans mes bras, de l'embrasser. Il manque tant à tous, à la Croix-Bleue. Notre petit est vraiment un homme, maintenant ! Il est fort, solide, réfléchi... Harry se repose de plus en plus sur lui pour faire marcher le ranch, pour s'occuper des chevaux. Il est vraiment fait pour ça, pour cette vie au grand air, pour cette existence rude de cow-boy... Ah, s'il pouvait lui aussi trouver une jeune femme qui lui toucherait le coeur, une femme douce, affectueuse, compréhensive. Comme Elisabeth l'est pour Davy...
Mais je m'égare. La fatigue sans doute, celle du voyage ajoutée à celle, plus saine, des travaux domestiques, de la lessive faite au ruisseau, des parquets à encaustiquer, et des préparatifs pour la fête de Noël. Tout cela se fait dans les rires et la bonne humeur, même si les lourdes jupes de drap que la bienséance oblige les femmes à porter nous donnent l'impression de cuire à petit feu !