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Bienvenue à la Croix-Bleue !

Sur le petit écran, nous étions des héros sans peur et sans reproches, des aventuriers dotés d'aptitudes extraordinaires... C'était cela l'important pour le public, la raison pour laquelle il nous admirait. Mais hors des projecteurs, nous étions simplement des hommes... avec nos fêlures, notre besoin d'une une vie *normale*, notre envie de fonder une famille. Tout -et plus encore- ce que nous a apporté la *Croix-Bleue*, et qu'on aimerait partager avec vous.

Un beau dimanche au Paradis ! (MarIe)

Publié le 6 Avril 2014 par MarIe in Ibrahim - MarIe, Rémi, Rudy et Suzanne, Yvan - Marianne, Yasmine, Karim, Anaïs, Daniel

Il y avait longtemps que cela n'était plus arrivé : Une journée de bonheur total sans aucun nuage. A tel point que perchés sur notre montagne, on avait l'impression d'être au Paradis.

Tout le monde était là :

Rudy qui remonte lentement la pente, couvé tendrement par notre chère Suzanne,

Abel, Caro et tous leurs enfants de bonne humeur. En plus Daniel avait pris sa valise pour passer les premiers jours de ses vacances chez nous.

Grégoire et Alicia, si fiers de leur fils qui a troqué son verticalisateur pour un déambulateur et des orthèses longues, et qui se débrouille comme un chef pour marcher à travers la salle à manger sans l'aide de personne.

Rémi et Angèle, qui se sont levés sans histoire pour descendre acheter le pain.

Yasmine, l'esprit déjà à son Centre du Colorado.

Yvan et Marianne, plus complices que jamais depuis que leur fille est en ménage.

Gloria et Edouard, tout amoureux...

... Et les hommes, pleins d'énergie, heureux de voir la maison pleine... et plus encore de pouvoir ressortir les meubles de jardin.

Malgré la relative chaleur de ce beau jour, on a quand même dîné à l'intérieur. Mais les moins frileux ont pris le café sur la terrasse.

Les non-stöker se sont dérouillé les muscles en suivant Anaïs en balade dans les pâturages, ou en jouant au rugby avec Dany, ou encore en disputant une partie de pétanque... Pendant que les jeunes squattaient les transats et faisaient l'inventaire des exploits de fins de soirée de leurs copains.

Ah... il y a des jours comme ça où on se dit qu'on n'a besoin de rien de plus, et qu'on ne pourrait être plus heureux... Surtout en admirant son mari couché à plat ventre sur une couverture pour feuilleter un vieux catalogue de jouets de Noël avec son petit-fils, le regard doux, la main caressant tendrement son dos...

Non, il ne doit pas exister de meilleur mari et chef de famille que mon Ibrahim...

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