Ça fait des jours que j'y pense, que je retourne l'idée dans tous les sens... et que je m'endors en me disant que je DOIS essayer de retrouver l'avion Malaysien disparu au large du Vietnam.
S'il y a quelqu'un qui peut retrouver cet avion disparu, c'est bien moi. Toute modestie mise à part, je vaux mieux que n'importe quel sous-marin ou torpille ou tout autre robot télécommandé : pas besoin de remonter à la surface pour le ravitaillement, je me faufile où je veux, et en plus je suis capable de réagir en temps réel en cas de graille... en bref, je suis un vrai poisson dans l'eau :-)
Ça me turlupine tellement que ce soir j'ai téléphoné à Elisabeth pour lui parler de mon projet. Parce que je ne peux pas me lancer dans une mission pareille sans soutien de l'OSI, et Zaby a plus de poids que moi pour convaincre les huiles de Washington.
Elle a dit qu'elle s'occuperait de ça demain, mais elle avait l'air sceptique. D'après elle, ma démarche n'a pas grande chance de réussir...
Mais il faut quand même que j'essaie. Surtout qu'il y a infiniment moins de risque à plonger au fond de l'océan Indien qu'à colmater une fuite de pétrole dans le golf du Mexique.
Mais c'est sûr qu'il y a moins de fric en jeu !
En tous cas moi je suis plus enthousiaste cette fois... et franchement retrouver durant quelques jours la liberté du grand large... c'est plus que tentant (et tant pis pour mon job à la piscine) !